Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap. 
 Texte anecdotique sur la punition à l'école - 12 octobre 2019
À la suite de la lecture du chapitre 30 « Pourquoi la punition fonctionne-t-elle si mal? » du livre Les problèmes émotifs et comportementaux à l'école : petite encyclopédie de l'enseignant efficace d'Égide Royer, j’étais nuancé dans la vision de l’auteur sur la punition à l’école. Dans son texte, il n'est pas en accord avec l'utilisation de la punition dans notre système d'éducation. Il est plutôt en faveur avec le renforcement positif des élèves. Dans son encyclopédie, il décrit principalement l'enseignant qui, un jour, remarque l'amélioration du comportement de l'un de ses élèves. Il le félicite et le lendemain le comportement de l'élève ne s'est malheureusement pas réglé. Par contre, lorsque le même enseignant punit le même élève, le lendemain, cet élève démontre une amélioration de son comportement. 
Dr Royer décrit ce phénomène par une régression du comportement à la moyenne. Lorsqu'un élève améliore ou aggrave son comportement, peu importe si l'enfant avait précédemment été puni ou récompensé, il se régressera le lendemain pour revenir à la moyenne.
À la suite de questionnements sur des évènements vécus, je suis arrivé à la conclusion que ce que l’auteur démontre s’applique à des anecdotes de mon passé. Depuis maintenant six étés, je travaille dans un camp de jour. Durant l'été 2019, j'ai coordonné une équipe de onze moniteurs qui s'occupaient d'enfants de cinq à six ans. Tout au long de leur été, plusieurs de ces moniteurs ont eu de la difficulté à garder le contrôle total de leur groupe. Je leur ai conseillé à plusieurs reprises l'utilisation de la punition pour réprimander le comportement des enfants plus problématiques. Par contre, je leur expliquais avant tout que les comportements problématiques partaient d'eux, que si leur planification était mieux préparée et qu'il prenait le temps de mieux connaitre les enfants dans leur groupe; leurs semaines seraient plus faciles. 
Je leur expliquais que malgré la punition qu’ils allaient faire avec leur groupe, s’ils ne changeaient rien d’eux les enfants allaient régresser à leur comportement moyen le lendemain. Je questionnais alors mes moniteurs :
Est-ce que l'enfant a été écouté?
Est-ce que l'on connait ce qu'il aime ou ce qu'il n'aime pas?
L'intervention a-t-elle été adaptée à cette enfant ou a-t-elle été faite sous une forme générique?
Est-ce que vous vous êtes demandé d'où pourrait venir le comportement de l'enfant?
Serait-ce possible que le cœur du problème soit votre planification?
J’ai moi aussi lors d’un de mes étés en tant que moniteurs eu ce problème avec un des enfants de mon groupe. Depuis le début de l’été, cet enfant en question posait problème dans tous ses groupes, il n’écoutait pas les consignes et ne voulait pas participer aux activités. Cet enfant était étiqueté par les moniteurs comme un enfant turbulent et personne ne le voulait dans son groupe. La semaine qu’il a été dans mon groupe, j’ai détesté mes deux premiers jours. Je passais mon temps à la punir et à lui enlever du temps de jeux, cela me fatiguait à un rythme incontrôlable. Tel que Dr Royer le décrit dans son livre, à chaque punition, son comportement régressera à sa moyenne. Sachant que je ne pouvais pas passer la semaine à le punir sans amélioration, j’ai décidé de trouver une meilleure solution au problème. Je me suis alors attardé sur deux problèmes.
Premièrement, je me suis assuré que ma planification était mieux préparée et mieux adaptée à mon groupe puisque chaque temps mort avec des enfants est propice à créer une désorganisation chez l’enfant.
Deuxièmement, j’ai passé du temps à discuter avec l’élève. J’ai alors découvert que cet enfant avait une passion pour le dessin. Suite à cette découverte, j’ai implanté un système d’émulation avec celui-ci. Pendant la journée, il avait droit à trois moments, décidés par lui-même, pour faire du dessin. Le reste du temps, il devait participer correctement aux activités sans quoi il perdrait son privilège. Pour le reste de l’été, ce système d’émulation la suivit et tous les moniteurs en ont bonifié.
Pour conclure, je crois sincèrement que ce phénomène décrit par Dr Royer est applicable à plusieurs degrés chez les enfants et que celui-ci démontre très bien que la punition n’est pas la solution première à adopter dans une classe. Dans mes futures classes, je vais assurément me poser les mêmes questions que j’ai posées à mes moniteurs pour trouver une solution efficace au lieu de repousser le problème en punissant les enfants.
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Billet d'opinion : comment contribuer à la participation des parents
La participation des parents est un élément clé pour assurer le succès des activités et des programmes scolaires. Cependant, il peut être difficile d'inciter les parents à participer activement à la vie de classe. Le but de ce billet sera d’évaluer la façon de contribuer à la participation des parents dans les activités scolaires puisque leur présence est primordiale surtout dans un contexte où leur enfant présente des difficultés d’apprentissage. Dans ce billet, je vais explorer les différents facteurs qui peuvent influencer la participation des parents et je vais démontrer l'importance de l'invitation à la participation afin de favoriser la contribution des parents.
Pour encourager la participation des parents, il est important de considérer plusieurs facteurs. « Tout d’abord, pour que les parents participent à des activités ou des programmes, le premier facteur à considérer est l’invitation qui leur est faite et l’énergie déployée pour les inciter à participer. […] Il ne suffit toutefois pas [que] d’inviter les parents. Encore faut-il que cette invitation soit sincère et que les parents sentent qu’ils sont réellement les bienvenus. » (Larivée & Larose, 2014) La sincérité est primordiale afin de garantir leur engagement. Afin de favoriser la possibilité que les parents se sentent interpellés par l’invitation, plusieurs éléments doivent être compris dans l’invitation. Par exemple, il serait important de connaître les préférences des parents en matière de calendrier et de format pour les activités. Donc, le plus tôt ces informations sont recueillies et le mieux ce sera. Aussi, il serait important de les informer régulièrement des progrès et des réalisations de leurs enfants.
En conclusion, pour encourager la participation des parents dans les activités scolaires, il est important de porter une attention particulière sur l'invitation et les autres facteurs qui peuvent influencer leur participation. En travaillant ensemble, les enseignants, les parents et les élèves pourront créer un environnement scolaire qui favorise le succès de tous.
Larivée, S. & Larose, F. (2014). Les programmes d’implication parentale efficaces en milieux défavorisés : une recension des écrits. La revue internationale de l'éducation familiale, 36, 35-60. https://doi.org/10.3917/rief.036.0035
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