Concevoir des situations d’enseignement apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation. 
Billet d’opinion : Difficultés scolaires
La difficulté scolaire chez les élèves est courante dans les classes. Malgré le même enseignement, il est normal de voir que les élèves présentent des besoins différents et des performances différentes. Comment les enseignants peuvent-ils mieux gérer la difficulté scolaire dans leur classe? Dans ce billet, j’étudierai les moyens nécessaires à appliquer par les enseignants afin de mieux gérer les difficultés scolaires dans leur classe.
La formation des enseignants est un moment clé pour approfondir leur capacité à gérer la difficulté scolaire dans leur classe et parvenir à aider ces élèves en difficulté. Il est important que ces enseignants développent des compétences en ce qui a trait à l’analyse des dimensions pouvant causer ces difficultés. Cela peut être accompli en combinant différentes approches en se questionnant sur les théories appliquées, les types d’enseignement utilisés, la connaissance de la psychologie du développement de l'enfant, les approches éducatives, etc. C’est « pour ces raisons [que] le croisement de différents regards disciplinaires […] est essentiel dans la formation afin d’aiguiser les compétences réflexives des enseignants pour analyser la dimension sociologique et politique des situations éducatives qu’ils rencontrent. La singularité des élèves dans une classe, la multiplicité des besoins individuels est une réalité, mais elle ne devrait pas conduire les étudiants à considérer l’écart à la norme scolaire comme un signe de difficultés scolaires tangibles. » (Jacobs, 2018)
En conclusion, la formation des enseignants est cruciale pour aider à gérer la difficulté scolaire dans les classes. En intégrant différentes perspectives disciplinaires, les enseignants peuvent s’améliorer dans leur pratique et donc fournir une aide plus efficiente aux élèves. Bref, cela peut améliorer les performances scolaires et les aider dans leur parcours.
Jacobs, M. (2018). Inclusion scolaire des élèves allophones ou issus de l’immigration en classe : de la difficulté à former le jugement professionnel des futurs enseignants. Recherche & formation, 89, 57-69. https://doi-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/10.4000/rechercheformation.4423
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16 février 2020
Billet sur un travail universitaire : 
RÉFLEXION SUR LA COMMUNICATION ORALE ET SON ENSEIGNEMENT
À la suite à l'élaboration d'un enregistrement audio fait dans le cadre du cours de Didactique de l'oral au préscolaire et au primaire (DDL2735), j'ai dû réaliser une réflexion sur mon propre enregistrement. Lors de cette réflexion, j'ai énuméré trois de mes forces et trois de mes faiblesses en communication orale qui peuvent être entendues dans mon enregistrement. Aussi, j'ai pu remarquer lors de cet enregistrement et lors de mes stages que lorsque mes situations d'apprentissage sont moins bien planifiées, j'opte souvent davantage à un langage familier plutôt que soutenu. Faisant partie de la compétence 2, la communication orale adéquate est primordiale pour un enseignement puisqu'il agit à titre de passeur et d'exemple dans toutes ces interactions orales lors de son enseignement. Donc, un enseignant doit être conscient de ses forces et ses faiblesses pour faciliter son travail de modèle. 
Malgré tout, il est important de mentionner que ce travail est seulement basé sur un enregistrement audio. Donc, ce travail prend seulement en compte du langage verbal. Selon l'œuvre "Silent Messages: Implicit Communication of Emotions and Attitudes" de Albert Mehrabian, la communication verbale ne représente que 7% de la communication, tandis que la communication non verbale, soit le ton de la voix, le rythme et le langage corporel, représente 93%. (Mehrabian, 1971) Cette citation m'a permis de réaliser l'importance de la communication non verbale pour l'enseignement. En effet, il est important de communiquer avec prosodie et exactitude. Cependant, l'amélioration de sa communication orale doit être suivie avec une amélioration de sa communication non verbale en tant qu'enseignant afin d'aider l'apprentissage des élèves.
Pour conclure, j'ai également réalisé que cet enregistrement audio me permettait de développer mes compétences professionnelles en matière d'auto-évaluation et d'autoamélioration. En réfléchissant à mes forces et à mes faiblesses en communication orale, j'ai pu identifier des domaines spécifiques où je devais me concentrer pour améliorer mon enseignement. Cela m'a aidé à devenir plus conscient de mes propres habiletés à développer.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers mon enregistrement audio et un lien vers ma réflexion.
Mehrabian A. (1971). Silent messages. Wadsworth Publishing Company.
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Texte anecdotique sur la punition à l'école - 12 octobre 2019
À la suite de la lecture du chapitre 30 « Pourquoi la punition fonctionne-t-elle si mal? » du livre Les problèmes émotifs et comportementaux à l'école : petite encyclopédie de l'enseignant efficace d'Égide Royer, j’étais nuancé dans la vision de l’auteur sur la punition à l’école. Dans son texte, il n'est pas en accord avec l'utilisation de la punition dans notre système d'éducation. Il est plutôt en faveur avec le renforcement positif des élèves. Dans son encyclopédie, il décrit principalement l'enseignant qui, un jour, remarque l'amélioration du comportement de l'un de ses élèves. Il le félicite et le lendemain le comportement de l'élève ne s'est malheureusement pas réglé. Par contre, lorsque le même enseignant punit le même élève, le lendemain, cet élève démontre une amélioration de son comportement. 
Dr Royer décrit ce phénomène par une régression du comportement à la moyenne. Lorsqu'un élève améliore ou aggrave son comportement, peu importe si l'enfant avait précédemment été puni ou récompensé, il se régressera le lendemain pour revenir à la moyenne.
À la suite de questionnements sur des évènements vécus, je suis arrivé à la conclusion que ce que l’auteur démontre s’applique à des anecdotes de mon passé. Depuis maintenant six étés, je travaille dans un camp de jour. Durant l'été 2019, j'ai coordonné une équipe de onze moniteurs qui s'occupaient d'enfants de cinq à six ans. Tout au long de leur été, plusieurs de ces moniteurs ont eu de la difficulté à garder le contrôle total de leur groupe. Je leur ai conseillé à plusieurs reprises l'utilisation de la punition pour réprimander le comportement des enfants plus problématiques. Par contre, je leur expliquais avant tout que les comportements problématiques partaient d'eux, que si leur planification était mieux préparée et qu'il prenait le temps de mieux connaitre les enfants dans leur groupe; leurs semaines seraient plus faciles. 
Je leur expliquais que malgré la punition qu’ils allaient faire avec leur groupe, s’ils ne changeaient rien d’eux les enfants allaient régresser à leur comportement moyen le lendemain. Je questionnais alors mes moniteurs :
Est-ce que l'enfant a été écouté?
Est-ce que l'on connait ce qu'il aime ou ce qu'il n'aime pas?
L'intervention a-t-elle été adaptée à cette enfant ou a-t-elle été faite sous une forme générique?
Est-ce que vous vous êtes demandé d'où pourrait venir le comportement de l'enfant?
Serait-ce possible que le cœur du problème soit votre planification?
J’ai moi aussi lors d’un de mes étés en tant que moniteurs eu ce problème avec un des enfants de mon groupe. Depuis le début de l’été, cet enfant en question posait problème dans tous ses groupes, il n’écoutait pas les consignes et ne voulait pas participer aux activités. Cet enfant était étiqueté par les moniteurs comme un enfant turbulent et personne ne le voulait dans son groupe. La semaine qu’il a été dans mon groupe, j’ai détesté mes deux premiers jours. Je passais mon temps à la punir et à lui enlever du temps de jeux, cela me fatiguait à un rythme incontrôlable. Tel que Dr Royer le décrit dans son livre, à chaque punition, son comportement régressera à sa moyenne. Sachant que je ne pouvais pas passer la semaine à le punir sans amélioration, j’ai décidé de trouver une meilleure solution au problème. Je me suis alors attardé sur deux problèmes.
Premièrement, je me suis assuré que ma planification était mieux préparée et mieux adaptée à mon groupe puisque chaque temps mort avec des enfants est propice à créer une désorganisation chez l’enfant.
Deuxièmement, j’ai passé du temps à discuter avec l’élève. J’ai alors découvert que cet enfant avait une passion pour le dessin. Suite à cette découverte, j’ai implanté un système d’émulation avec celui-ci. Pendant la journée, il avait droit à trois moments, décidés par lui-même, pour faire du dessin. Le reste du temps, il devait participer correctement aux activités sans quoi il perdrait son privilège. Pour le reste de l’été, ce système d’émulation la suivit et tous les moniteurs en ont bonifié.
Pour conclure, je crois sincèrement que ce phénomène décrit par Dr Royer est applicable à plusieurs degrés chez les enfants et que celui-ci démontre très bien que la punition n’est pas la solution première à adopter dans une classe. Dans mes futures classes, je vais assurément me poser les mêmes questions que j’ai posées à mes moniteurs pour trouver une solution efficace au lieu de repousser le problème en punissant les enfants.
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